Pierre Desproges nécessaire mais utile

Quand j'en ai marre de tout ce bordel et des politiques, et des centres commerciaux... Alors, je relis les grandes évocations philosophiques et primales de ce cher Monsieur Cyclopède. Et elles valent leur pesant d'arachides salées ou natures. En quelques instants et sans apport de drogues dures, je passe d'un état mental de délabrement et de je-m’en-foutisme à l'espérance sincère et rigolarde vis à vis de l'espèce humaine. Ce qui est un bon début.

 Ainsi je compatis à la misère humaine à peu de frais, j'apprends à rentabiliser un général de brigade entre deux guerres mondiales, à insonoriser un Andalouse qui n'a rien d'une chienne, à défendre la veuve contre le veule orphelin, à me livrer à la débauche en pleine rue Jean Jaurès, à vérifier si Superman ne serait pas un peu métèque sur les bords, à rendre hommage à Victor Hugo sans bouger les oreilles, à humilier le chancelier Adolph Hitler (ich bin n°1 hit-parade crapules) , à dissoudre la monarchie absolue avec de l'acide sulfurique, à vérifier l'infaillibilité du Pape ou à euthanasier un kamikaze... c'est selon, pendant cette indispensable minute nécessaire de Monsieur Cyclopède. Etonnant, non ?